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 Dossier #02 Stailing Train

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Stailing Train

Stailing Train


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MessageSujet: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitimeMar 16 Sep - 23:37

Dossier du détenu :


Nom : Stailing

Prénom, surnom : Train, [le nom est assez court pour que l'on ne lui en ait pas donné]

Age : 19ans

Pouvoir : Perturbateur

Menotté : seul

Description physique :

Ce jeune homme se trouve gâté par "Mère Nature" qui l'a dotée des dimensions dont beaucoup l'envient. L'équilibre de sa silhouette n'est pas à démontrer. Dès qu'on l'aperçoit, cette perfection ne peut qu'attirer notre regard. Laissez moi retranscrire les personnes qui le côtoient en deux catégories: les filles et les hommes. Ces dernières jalouses ce corps que toutes femmes rêvent d'avoir tandis que les autres fantasment sur ce mannequin vivant. L'avis de l'intéressé est tout autre. Celui-ci ne comprend absolument pas toute cette agitation autour de ce corps souillé dès l'enfance.
Toutefois, même si Train a un magnifique gabarit, le haut n'est pas en reste. Caché par ses mèches brunes et débraillées, ses yeux ambrés sont bien dessinés. On dit qu'il ne faut jamais oser le regarder dans les yeux car notre âme risque de se perdre dans ses tréfonds ambroisé pour ne plus réussir à les quitter et vivre dans la folie de l'instant.
Ne s'attardant pas trop sur son accoutrement, le jeune perturbateur ne se soucie pas du mariage des couleurs ou quelques autres codes vestimentaires de rigueur. Il s'habille en fonction de ses envies et de l'état de ses vêtements (s'il sont tachés de sang on ne le remet pas voilà sa seule règlementation vestimentaire). Le plus souvent, il porte toutefois un pantalon assez ample, un tee-shirt et un gilet non fermé mais ayant la capuche sur sa tête. Pour se donner du style dit-il.
La gauche... Le côté maudit... Pour certaines raisons (vous les comprendrez dans l'histoire), Train a décidé de ne plus permettre l'œil du côté maléfique d'entrevoir ne serait-ce qu'un simple faisceau de la lumière du soleil. . Plongé dans le noir, malheur à celui qui osera retiré le bandeau blanc recouvrant celui-ci. Il y a des choses qui ne doivent pas être dévoilées..



Description mentale :
Si l'on pouvait décrire ce jeune homme en seulement deux termes, ceux-ci seraient obligatoirement: la vie et la mort.
Même s'il n'a pas atteint le stade de la schizophrénie chronique, on peut dire que de son âme se dégage deux personnalités distinctes mais dans le même temps symbiotiques. On ne peut pas dire que l'une agit pour le bien et l'autre a choisi le côté obscur de la force. Ces principes ne sont pas de mise dans la complexe mentalité de Train. Pourquoi vit-il? Pour lui bien sur. Ça n'en fait pas pour autant un être vil par nature. Sa philosophie est tout simplement l'instinct de survie. Après on peut s'occuper des autres mais on est bon à rien si nous-même mourrons. Enfin bon nous nous égarons quelque peu.
Le côté qui l'emporte chez train est d'un tempérament assez bout-en-train, voir parfois impulsif. Il aime rire et s'amuser avec ses amis en ne dépassant pas une certaine limite. Cependant il n'est pas rare que l'intéressé se sente le besoin d'avoir une certaine tranquillité. Alors comme dans tous bons Cow-Boy de Western, il trouve un endroit paisible où s'allonger et contempler le ciel (nuages ou étoiles) mordillant une brindille dans sa bouche.
Le côté "maléfique" de Train, comme celui-ci l'appelle, est meurtrier. Quand il s'éveille peu en réchappe. Il aime tuer ses victimes de ses mains, autant qu'il apprécie de les voir sombrer dans la folie grâce à son pouvoir. Pour se faire il ôte son cache-œil pour pouvoir diffuser complètement son arme dans le crane de la personne visée. En effet, Train a découvert que son don est activé grâce à ses yeux, en particulier le gauche. C'est d'ailleurs pour cette raison que le "bon" Train cache le plus puissant qu'il nomme "l'œil de tous les supplices".
Certaines rumeurs rapportent que si par accident son bandeau venait à être enlevé aussitôt après l'instinct meurtrier se réveille. Mais personne encore vivant n'a pu nous l'affirmer...



Aime : Comme il a d'une certaine façon deux personnalités, je vais les distinguer. Hum.. on va dire Train pour le mec normal et Kain pour l'autre (vous comprendrez pour quoi plus tard. Huhu vive le suspens)
Train: aime les vieux films rétros du style western (Lucky Luke ce grand homme xD), rêvasser allonger par terre à regarder les nuages une brindille dans la bouche, manger, s'amuser, relever des défis,....
Kain: aime qu'on l'appelle Kain plutôt que Train ça le différencie de ce "bouffon squatteur de corps", qu'on lui fiche la paix, s'amuser avec les filles (je n'irais pas plus loin...), se prouver qu'il existe et se distinguer de Train



Aime pas : Même topo,
Train: n'aime pas Kain, n'aime pas les crâneurs (excusez moi l'expression) et les remet directement à leur place, les brocolis et les choux de Bruxelles
Kain: déteste Train et tout ce qui entoure celui-ci, n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds, les gens pas énergiques, les naïfs, ...




Histoire :
Cet évènement se déroula une nuit. Pas de pleine lune, ou de ciel non étoilés. Une nuit ordinaire, peut-être même trop ordinaire. C'était inéluctable. Il devait, à ce moment, se passer quelque chose pour casser cette monotonie de la soirée. Des cris surgirent de partout et de nulle par à la fois, tellement ils étaient intenses. Un de ces cris, qui on le sait tous, est une supplication de fin. Désir de la source que tout cesse. La douleur, l'intensité, le souffle... La vie. Une vibration d'horreur et de douleur traversaient les êtres et les choses qui se retrouvaient alors encerclés dans cette marée de sons. Laissant au plaisir des passants d'imaginer l'atroce arriver. Les plus près d'entre eux savaient exactement, ou se doutaient, de ce qui se passait dans la ruelle d'en face. Un vrai coupe-gorge cette ruelle. Petite, sombre qui plus est ne menant à rien à part un mur de brique gris. L'obstacle stoppant tout geste, tout désir de rébellion, empêchant le vent de se mouvoir aux grès de ses envies. Pourquoi diable vouloir s'y aventurer? A moins que l'on veut être stoppé par ce mur mi blanc mi noir. Que l'on a point la force de cesser toute activité soi-même... Oui. Cesser d'exister. De paraître. Car c'est ce qu'elle était. Ce n'était qu'une image, qu'une illusion de ce que son entourage voulait obtenir d'elle. C'est trop tard maintenant. Elle ne sait pas être, juste paraitre. Paraître. C'est tellement simple. Elle en rigolerait presque de la facilité déconcertante de cette forme de vie irréelle. Mais... Depuis le début, elle savait. Ce n'est pas ça vivre. Elle a essayé d'apprendre. Véritablement. Sauf que.. C'est tellement plus simple de ne pas être soi-même. Elle n'y arrive pas. Même finir de paraître elle n'y arrive pas. Alors autant se faire arrêter par ce mur. Alors elle s'engouffre. Elle prend la seule véritable décision de son existence. Avancer d'un pas. Puis d'un autre. Hahaha. C'est tellement simple. Elle en rit à gorge déployée. Ne remarquant pas ces quatre ombres qui vont exhausser son souhait. La faucheuse lui a mandaté des mercenaires. Eux aussi sont heureux. Une jeune fille. Jeune, jolie et surtout vierge. C'est un vrai don du ciel. Le repas est servi sur un plateau d'argent. Et voilà. Le dénouement de cette existence devait normalement s'arrêter là. Mais les choses ne se passent pas exactement comme l'on veut que cela se passe. Les cris ne sortent plus de sa bouche. Ils ont étaient remplacés par un souffle rauque. Les poumons recherchent désespérément de l'air. Ses yeux sont embués. Mais pourquoi? Je vis encore.. POURQUOI? Quel destin tragique. Elle qui voulait perdre la vie vient d'en créer une nouvelle.

Dix sept ans plus tard, la nouvelle vie est toujours en ce monde. Elle a grandi, s'est transformée morphologiquement. Pour d'un simple œuf donner un jeune homme de 16ans. Dans la jeunesse de l'âge, beau, intelligent, sportif, les filles à ses pieds. Tous parents seraient fiers de leur progéniture. Cependant, la couveuse de l'œuf ne le voit pas sous cet angle. Cet être lui a enlevé sa seule porte de sortie. De plus, c'est lui qui lui a enlevé sa capacité à exister. Elle comprend tout cela à présent. Il vit dans toute sa splendeur. Existe à en aveugler la pauvre image de paraître qu'elle est. Pourquoi? Il a tout détruit. C'est de sa faute. Il cache son machiavélisme sous son amour maternel. Elle en a envie de vomir. De faire sortir ses tripes. Ses fausses amies qui ont permis à l'intrus de subvenir à ses besoins pendant qu'elle le couvait bien au chaud. Quelle belle injustice. Pourquoi elle, a-t-elle tellement de mal à respirer? A supporter le poids de ses poumons se gonflant d'air. Elle a l'impression de piquer l'air d'une existence qui n'est pas la sienne. Alors pourquoi lui ne se sent-il pas coupable? Pourquoi est-il si rayonnant alors que sa créatrice est un brouillard nauséeux? POURQUOI? Il faut remettre les choses en place. Les pendules à l'heure. Oui. Sa sauveuse ne l'a peut-être pas abandonnée. Ce soir. Tout sera fini dès cet instant. Ne plus penser qu'à cet instant de libération. Quand l'autre dormira elle s'en chargera.
Cet évènement se déroula une nuit. Pas de pleine lune, ou de ciel non étoilés. Une nuit ordinaire, peut-être même trop ordinaire. C'était inéluctable. Il devait, à ce moment, se passer quelque chose pour casser cette monotonie de la soirée. De nouveau, cette silhouette frêle devant la ruelle sombre, devant cet obstacle à la vie. Avancer. Oui, il n'y a plus que ça à faire. Un frisson parcours l'échine de la détraquée qui s'élève de tout son long pour franchir le dernier pas qui la sépare de l'éclairage blanchâtre de la lune à l'espace d'ombre mortellement noire. Voilà. La limite est franchie. Son paraître va cesser de perturber l'espace vital de toutes ces existences qui l'entourent. Cette fois, les mercenaires sont du nombre de trois. Un de moins. Peu importe. Elle ne compte pas se défendre. Un rictus déforme leur visage. La victime crispant les poings, plus par instinct que par intention réelle, leur fait face. Soudain un cri déchire la nuit. Étrange. Ce n'est pas le même que celui d'il y a dix sept ans. Et puis.. ça ne sort pas de sa bouche. La femme se retourne et se fige de fureur. Encore lui! Dans son champ de vision apparaît à bout de souffle cet être non désiré. Pourquoi est-il là? POURQUOI? Il ne peut pas la laisser choisir de sa fin. Une main se pose sur son épaule. Une pression forte se fait ressentir. Son équilibre est chamboulé. Un PAF lui apprend qu'elle s'est faite projetée contre le mur. Une douleur aveuglante la submerge. Tant de lumière dans ses yeux. Elle ne voit plus rien. La lumière. Enfin. Elle m'emporte. « NOOOOOOON » est le dernier son que ses oreilles perçoivent. Un sourire aux lèvres, elle se laisse bercer par se flots ininterrompu de luminosité.
La victime ouvre les yeux. Encore comateuse, elle se demande si elle est vraiment morte. Elle ressent pourtant toujours une douleur dans la nuque et dans sa bouche un goût de fer amer. Bizarre. Ne suis-je pas censée ne plus rien ressentir... Peu à peu son entourage se précise et elle reconnaît les murs de sa modeste chambre. Elle n'est pas morte. Son squatteur l'a encore gênée. Elle sent une fureur noire modeler son corps, son âme, tout le peu de ce qu'elle représente. Elle voit ses mains d'une manière différente. Elles sont si habiles pour manier toutes sortes de choses. Par exemple, un couteau. Encore un peu affaiblie, elle se coupe le doigt. Un filet rouge soyeux sort de cette interstice. Elle voit cette couleur d'une manière différente. Bizarrement, elle la fascine, l'hypnotise. Un claquement de porte retentit. Son intrus est arrivé. Il a l'air horrifié. Son air lui apporte une extase nouvelle. Oui. Il faut d'abord le tuer lui pour ensuite cesser de paraître. Tuer sa création, son existence. Pour que le corps et l'illusion partent à sa suite. Pris d'une fugue régénératrice, elle se rue sur l'arrivant. Les attaques s'enchainent. Les masques organiques aussi sur le visage du jeune homme. Hahaha. C'est si bon. Encore. Encore. ENCORE. Puis tout se stoppe net. Le corps se retrouve comme paralysé. Les membres ne répondent plus à l'appel désespéré du cerveau. Une espèce de léthargie s'empare du corps meurtri. La vue se brouille. Un éclair de lumière lui permet de voir une dernière image. Sa progéniture sourire aux lèvres tenant dans sa main un couteau ruisselant d'un magnifique liquide rouge. Étrange. Elle ne connaissait pas la lueur de ses yeux là venant de lui, son existence volée.

Septembre 2021: Rapport de police:

Le dénommé Stailing Train a été inculpé pour le meurtre prémédité de sa mère, Strailing Lucie. Dans quelques jours, on lui introduira la « capsule ».

Décembre 2023: Rapport administratif:
Le dénommé Stailing Train a été retrouvé et déporté dans la SpecialClink où il sera incarcéré à perpétuité.

Test Rp : Un petit test pour voir vos capacités. Obligatoire.



Hors Rp :

Age : 17ans

Déjà fait du Rp? oui Expérience : Ellesmerya, un Forum de Bleach, un forum de lycée

Comment avez-vous connu le fow?par un poisson puant haut placé [huhu]

Aimez-vous le design? viiiii

Un commentaire? je peux avoir un truc à manger xD?


Dernière édition par Stailing Train le Mer 24 Sep - 23:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitimeMer 24 Sep - 23:14

Hahahaha !
Je comptais répondre à cette fiche quand elle serait terminée, mais soit, il ne reste plus que le test RP.
Ici le poisson puant qui parle [GNORK!]

Et... non tu n'auras rien à manger, grognasse !


Intéressante idée que cette "schizophrénie" qui n'en est pas une, bien que j'avoue, je l'ai déjà vu ailleurs. Enfin, passons. L'idée de maîtriser le pouvoir par l'oeil n'est pas mauvaise. Après tout, j'ai juste dit qu'il fallait de la concentration et de l'expérience pour maîtriser la "perturbation" mais ton personnage a pu utiliser sa vue pour canaliser son énergie. C'est accepté. Pour l'histoire, elle est... sordide, glauque, pas mal. Essaye de te relire pour enlever le plus de fautes possibles, étant donné que le texte est assez condensé, ça serait plus agréable, enfin dans l'ensemble ça va quand même. La narration est parfois assez désordonné mais bon le tout fait que c'est intéressant et surtout, qu'on aimerait en savoir plus !!!

[Agneuh, tu va me dire à moi? *.*]

Héhéhé, enfin bon, le test RP t'attends... [LA TOUCHE EDIT, n'oublie pas ;]
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MessageSujet: Re: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitimeMer 24 Sep - 23:42


Voilà j'ai relu et corrigé les plus grosses fautes. Et je le relirais une autre fois pour revérifier. CHEF!

Pour le déjà vu, on s'est déjà expliqué donc je ne reviendrais pas dessus. Je ne savais pas si cette forme d'histoire allait être acceptée parce que c'est plutôt sous la forme de rp (mais j'aime pas faire les histoires et les descriptions tu le sais xD).


PS: no comment pour la touche Edit, espèce de poisson puant moisi! (quelle super insulte je m'étonne moi-même xD)
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MessageSujet: Re: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitimeDim 12 Oct - 15:20

Test Rp :

TRAIN

Des bruits de pas résonnent dans le silence pesant de la ville. Bruits sourds, plats, vifs. Si notre capacité humaine nous permettait de ressentir les émotions et ressentiments au cœur même d'un son. Son aussi simpliste qu'un bruit de course. On pourrait découvrir l'empressement et l'inquiétude sous ses pieds. Évitant ainsi les quelques bousculades que les passants auraient donc pu éviter. Car ses pas ne sont pas à freiner. Implacables, ils se dessinent un chemin dans les rues escarpées de la petite ville. Trop grande au goût de ceux-ci pour autant. Tant de recoins, de cachettes. Où est-elle partie? C'est le refrain que l'être de ce jeune répète sans cesse. Avec une telle insistance, que l'on pourrait palper l'angoisse qu'il s'en dégage. Le souffle court, il n'en peut plus. Il faut qu'il se repose. Ses jambes s'alourdissent. Elles pèsent tellement. Adossé contre un mur dur et froid, il récupère le plus vite possible. Le temps est une chose trop précieuse pour n'en perdre qu'un brin. Ne serait-ce qu'une minuscule seconde. Elle compterait dans ce défi contre la montre. Ce défi? Il n'en connait même pas l'échéance. Mais au cas où... Non il ne faut pas y penser. Tout sauf ça. Elle n'oserait pas l'abandonner. Non. Une crainte familière emplit son cœur. Comme un poison mortel. Poison malfaisant qui doucement. Oui, tout doucement s'incruste dans nos veines pour infecter la moindre parcelle, à son rythme. Notre vie continue jusqu'à ce qu'il décide de ne plus jouer avec nous. C'est lui le maître de ce jeu du sort entre survivre et mourir. Il ressent souvent cette sensation désagréable. Celle qui fait que l'on est mal à l'aise, frissonnant, fiévreux même. La véritable peur. Celle qui sort de nos tripes pour nous rappeler que nous sommes seulement des êtres de chair. Facilement destructibles car très fragiles. Autant physiquement que mentalement. Et là est tout le problème. Aucune échappatoire possible. Le venin s'attaque aux deux entités qui font ce qu'est un être humain.
La courte pause est désormais finie. On peut réentendre les bottes s'écrasant sur l'asphalte noir. La course effrénée a repris de plus belle. Où est-elle partie? Ce refrain entêtant ne quitte jamais l'hôte de ces chaussures. Tout à coup, le coureur s'arrête. Le souffle court, suant à grosses gouttes, il se retrouve devant une ruelle sombre. Il ne sait pas pourquoi il s'est arrêté. Un frisson parcourt ses membres chauds. Il a le pressentiment que quelque chose se passe ici. Quoi, il n'en sait rien. Mais c'est comme si son instinct lui dictait de ne pas insister. Il y a des choses qui ne peuvent être défaite. Sinon l'on risque à son tour d'être entrainé dans la spirale de terreur de ces lieux. Comme une sorte de malédiction rouillant dans cette ruelle et attendant impatiemment son heure. Le jeune homme remarqua un chiffon blanc sur les pavés. Il s'approcha pour l'inspecter plus précisément. Luttant contre son instinct qui ne cessait de lui répéter de rebrousser chemin. C'était plus fort que lui. Il ne pouvait en aucun cas se détacher de ce tissu. Il v avait des choses plus importantes à faire pourtant. Il le savait bien. Il devait absolument retrouver sa mère avant qu'elle ne fasse une bêtise. Mais... Cette masse blanche l'attirait. Il n'avait pas d'explications physiques à cette étrange fascination. Il le prit dans la main. Horreur! Il connaissait ce foulard. Paniqué, il courut vers les ténèbres de la ruelle. Le sort en était jeté.
Ensuite, tout se passa très vite. La vision de sa mère s'abandonnât aux bons soins de ses agresseurs le mit hors de lui. Un cri non désiré sorti par inadvertance de sa bouche. Puis il vit sa mère être projetée contre un mur. Il se jeta sur les fautifs.


KAIN

Sous la fureur, un nouvel être se créa. Train était si parfait. Ce n'était pas possible qu'un jour ou l'autre un autre côté se dévoile plus vil, plus manipulateur, sortant de la torpeur des ténèbres dans le quel il avait été banni. Un souffle de liberté vibra dans le corps entier du garçon. Ainsi dont, même les êtres bons peuvent cacher dans leur fond une âme démoniaque attendant patiemment son heure. L'âme réveillée rit du plateau qu'on lui offrait. Trois beaux tordus pour l'échauffer un peu. Que rêver de mieux. Un sourire suintant la malveillance apparut sur ses lèvres désechées. Joignant ses deux mains pour craquer ses os, il attendit patiemment l'attaque des trois hommes. Après quelques minutes, elle ne vint toujours pas. L'éveillé scruta alors les visages de ses adversaires. Ils avaient tous l'air étonné. Hum.. C'est vrai que s'arrêter en pleine course pour ensuite attendre de voir ce qui se passera peut paraître assez.. Déroutant. Si ce n'est que ça, se dit le jeune homme. Sans laisser le temps aux trois colosses de l'ombre, il bondit sur le premier qui en moins d'une seconde se retrouva à terre. Les deux autres suivirent dans la foulée sans plus comprendre la situation. Le jeune homme se stoppa au dernier d'entre eux et tourna le dos à ses victimes. On aurait dit une sculpture de marbre. Cette immobilité contre-nature dura pendant quelques minutes. La scène avait un arrière goût de folie. Et elle se lisait très bien dans les yeux du survivant. Une folie meurtrière dont il semblait se nourrir avec un appétit démesuré. -Ploc.- Du sang coulait de ses doigts pour s'écraser à terre. Machinalement, il porta sa main à sa bouche. Sa langue passa délicatement sur le dos de sa paume pour finir sa course au bout de ses doigts. Il était encore chaud. Un délice. Un gémissement le tira de sa torpeur. Ils n'étaient pas morts? Bwarf, peu importait. Ses yeux s'attardèrent sur le corps piteux de sa génitrice. Il se cala face à elle et s'accroupit pour être au niveau de son visage inexpressif.
~ Hum. Que faire d'elle? Pourquoi ne pas la laisser pourrir ici? Elle qui aime tellement jouer avec la mort. D'un côté, c'est grâce à elle que j'ai pu sortir de la prison psychique de l'autre énergumène.~
Rien que de penser à son autre lui, une envie de vomir se fit sentir de ses entrailles. Et dire qu'ils étaient exactement pareils tous les deux. Lui n'étaient qu'une forme de l'esprit de Train. Un esprit si complexe que deux êtres se sont formés. Absolument différents mais inéluctablement identiques. Sauf que lui était fort, l'autre d'une faiblesse ridicule. Pourtant, il devait l'avouer, l'autre avait quand même réussi à bien entretenir son corps.
~Bon aller, je la ramène à la maison. De toute façon, elle n'en a plus pour longtemps.~
Un autre sourire effrayant se dessina. Il cala la femme sur son dos et parti. Sortant des ténèbres de la ruelle, il prit une grande bouffée d'air et dit:

-Y'a pas à dire. C'est bon de retourner chez soi.



TRAIN

Au réveil, Train se sentait engourdit. Il ne comprenait pas ce qu'il faisait là. Il se revoyait très bien courant vers les agresseurs. Mais après.. C'est le noir total. Sa mère! Il courut vers la chambre de celle-ci pour la retrouver un couteau à la main suçant son doigt meurtri. Il l'observa horrifié. Puis elle se jeta sur lui. Dans ses yeux, on lisait une folie nouvelle. Elle semblait apprécier l'adrénaline de l'action. Train esquiva un coup, puis deux. Il se surprit à ressentir la même haine qu'hier monter en lui. Petit à petit. Pour, peu à peu, prendre le contrôle du corps de l'attaqué.


KAIN

Et bien, il ne lui fallut pas longtemps à la vieille folle pour demander de nouveau d'être bercée par les bras de la mort. L'éveillé de la veille était de retour sur le champs de bataille. D'un geste souple et contrôlé, il prit le couteau des mains de sa pitoyable agresseuse. Puis planta l'objet pointu dans le corps de celle-ci. La blessée tomba à la renverse et mourut. Un déclic se produisit. Il se sentait enfin vivre. Étrangement, c'est en tuant sa créatrice qu'il se sentit libéré de toute contrainte. Comme si elle avait dressé un mur bloquant son épanouissement. Quel joie de se sentir vivre. Mais il ne voulait pas gâcher sa vie comme son autre. Non. Il lui fallait plus. Il voulait ressentir se sentiment de liberté qu'il venait de connaitre. Capturer une vie, pour intensifier la sienne. Quelle vie bien remplie. Il sentait qu'il ne pourrait vivre qu'en se concentrant sur cet objectif. Il devait devenir assez fort pour dominer son autre moitié. Car pour l'instant c'était elle qui avait le dessus. Et il le sentait. Cette pression incessante qui lui brisait les tempes. Il devait se détacher de cette présence, de Train. Train.. Il n'aimait pas ce nom. Tout d'abord parce que c'était celui de l'autre et que donc il devait le supporter non par choix. Et ensuite, la sonorité ne lui convenait pas. Kain. Le mot lui vain instinctivement. Et tout de suite, il l'adopta. Le [k] cassait la fin du nom qui ressemblait à celui de Train. Et c'était son objectif. Rompre Train. C'est décidé. Sa première révolte serait de changer son identité. Et ce n'était que le commencement d'un rude combat.


TRAIN

Bloqué dans son propre corps, Train observa la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il sentait que quelque chose avait changé en lui. Et cette chose s'appelait Kain. Après plusieures tentatives, il réussit enfin à reprendre la possession de son corps adoré. Il avait réussi cette fois-ci. Mais il connaissait désormais les pensées de Kain. Et ce n'était que le commencement d'un rude combat.
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MessageSujet: Re: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitimeDim 12 Oct - 15:42

Alalah, voilà enfin le dénouement de cette fiche !
C'est un bon test Rp, un bon niveau tout court =)
Mais pour être franche, le début est assez chaotique (un peu comme l'histoire), c'est au présent, alors que le reste sera au temps du passé, et c'est assez difficile à suivre. Pas très agréable quoi. Mais après, tout s'arrange, c'est plus fluide, on ressent plus la qualité du texte, son vocabulaire assez varié, tout ça.


Je vais donc te valider
même si tu fera attention, dans l'avenir, à avoir une écriture fluide. On est bien plus entraîné dans l'action, les sentiments, etc..
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MessageSujet: Re: Dossier #02 Stailing Train   Dossier #02 Stailing Train Icon_minitime

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