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 Dossier #01 Raven Kyle

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Raven Kyle
Le branleur
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Raven Kyle


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MessageSujet: Dossier #01 Raven Kyle   Dossier #01 Raven Kyle Icon_minitimeDim 7 Sep - 23:12

Dossier du détenu :

Nom : Raven

Prénom, surnom : Kyle / Le branleur (dans les deux sens du terme...), Kyky (appelez-le comme ça et votre vie ou votre chasteté est en danger)

Age : 19 ans

Pouvoir : Séducteur

Menotté : Seul

Orientation sexuelle : Homosexuel

Description physique :
Sous une touffe indomptable aux éclats châtains, gigote un jeune homme de petit gabarit : 1m72 pour 65 kilos. De sa démarche nonchalante, il remue ses mains aux ongles rongés et ses bras peu costauds mais assez vifs pour disparaître de votre champ de vision en un instant. Ses jambes sont tout aussi véloces, et peuvent vous semer dans n'importe quelle course poursuite. Mais au delà de cette esquisse lointaine, son visage est ce qu'on retient le plus. Scruté par ses yeux d'un vert émeraude encadré de long cils balayant l'air à chaque clignement, vous êtes déstabilisé, presque séduit déjà. Son sourire arrogant, bercé de fines lèvres fiévreuses, n'en est que plus charmant et ses sourcils dédaigneux ne vont font que plus craquer encore. Ses mèches sont naturellement dressées en pointe, comme une preuve physique de son côté rebelle qui semble avoir conquit sa personnalité, si l'on en croit les rapports de police. Son fin visage sans imperfection recèle bien de mystères...
Son torse joliment dessiné est enveloppé d'un marcel d'un blanc crasseux, qu'il essaye de laver de temps à autre, quand le temps s'y prête. Pas facile lorsqu'on est à SpecialClink. Il a sur lui son baggui marron, troué de multiples fois, recousu de manière fantaisiste. Il le porte depuis plusieurs années déjà, sans véritable occasion ou envie de le remplacer. Ses chaussures sont bien évidemment des Doc Martens de cuir noir qu'il ne quitte plus depuis longtemps, même si elles sont usées au point que la semelle de gauche se décolle légèrement. Elles sont stylées, chaudes, pratiques, dures pour ceux qui reçoivent les coups... parfaites en somme. Enfin, pour couronner le tout, à son cou pendent deux médiators de métal argenté. Ils lui sont cher, et personne n'oserait les lui prendre...


Description mentale :

Un provocateur. Oui, c'est un adjectif qui pourrait le décrire assez largement. Bien qu'il soit un peu plus "profond" que ça. Mais il aime provoquer, il aime être arrogant et pousser à bout, son but ultime étant, la plupart du temps, de vous pousser dans ses bras. Ce n'est pas un "séducteur" pour rien. C'est un jeune homme plein de joie de vivre, qui aime rire et s'amuser, parfois aux dépends des autres. Il aime courir, se dépenser, mais ce qu'il apprécie le plus est sûrement de se faire plaisir. A ce niveau là, il est plutôt dérangé. C'est ce qui cloche chez lui. Ce besoin insatiable d'être pris jusqu'à l'étouffement. Un besoin qui l'a poussé naturellement, dès son plus jeune âge, à trouver les mots et les attitudes qui savent convaincre. Il sait piquer là où ça fait mal, titiller là où c'est sensible. Son caractère, arrogant et adorable à la fois, vient de ce besoin permanent. Il se préoccupe peu de son apparence, conscient de son charme naturel, par son allure détaché et son dédain affiché. Du genre à aimer? Il peut peut-être se le faire croire à lui-même. Mais si l'on connaît les tréfonds de son âme, dur de l'imaginer éprouver de tels sentiments, lui qui peut s'attacher aussi vite qu'il se lasse ensuite, pressé de découvrir de nouvelles sensations. Ce qui est sûr, c'est qu'il apprécie la compagnie, déteste la solitude, et s'il n'a pas de véritables amis, il se contentera largement d'un présence physique et chaleureuse, dans un sens. Il n'a donc pas de réelle "folie" telle qu'on pourrait l'imaginer dans un asile de fou, mais il possède sa propre folie, ses propres excès, et son sommeil sans repos n'a fait que tout empirer, bien sûr.

Aime : Le soleil du matin, sous la couette. Être en nage, après un bon exercice. Sentir le vent sur son visage lorsqu'il fait son footing quotidien. Un bon café bien chaud, quelques biscuit au chocolat. Irriter les autres autant que les faire rire. Obtenir ce qu'il veut, peu importe les moyens. Jouer de la guitare, bien que cela fasse quelques années qu'il en est privé. Le gingembre (pas pour ses soi-disant vertues aphrodisiaques) après quelques bons sushis. Il aime le froid de l'hiver pour mieux se réchauffer, le vent de l'automne, les fleurs du printemps et la chaleur de l'été... bref il aime des tas de trucs en ce bas monde.

Aime pas :
Être seul, sans passion et sans désir, le souffle las, les yeux vides. Lorsque les choses stagnent, lorsque le temps prend un malin plaisir à s'arrêter dans sa course et le plonger dans un ennuit profond. Kyle ne supporte pas les gens trop coincés, trop hypocrites envers eux-même pour ne pas avouer leurs pensées enfouies. Il n'aime pas ce qui entrave sa liberté et sa bonne humeur, ce qui lui rappelle son crime.

Histoire :
Un enfant naît, un cri dans la nuit, il s'évanouit. Kyle vint au jour le 12 décembre, dans la blancheur sourde de l'hiver. La mère, Keila Raven et le père Jack Raven, était un couple instable, peu cohérent, totalement inapte à avoir un enfant. Mais il était venu par erreur et Keila n'avait pas eu le coeur à le "tuer", comme elle disait. Ce fut pourtant une chose encore plus terrible de le garder, après 9 mois d'une grossesse insupportable, et un mari qui ne cessait d'aller au bistrot, délaissant peu à peu son emploi. Elle ne prit pas de congé maternité, besogna jours et nuits pour de nombreux petits boulots, mais une fois les factures payées, la nourriture achetée et l'alcool dépensé, il ne restait que de la misère. Si seulement cet enfant n'était pas venu au monde. Le couple s'efforça malgré tout de le maintenir en vie, jusqu'à ce qu'ils considérèrent qu'il pouvait se débrouiller seul, ou peut-être jusqu'à ce qu'ils l'oublièrent. Et puisqu'on ne lui laissait pas le choix, il s'en sortit seul, évitant ses parents comme les fantômes d'un manoir hanté. Bien que c'était lui, le fantôme. Il vécu comme une ombre, adapta un mode de fonctionnement tout à fait particulier, dont la règle principale était de ne jamais se retrouver dans la même pièce que l'un de ses parents. La maison était à ses yeux, un véritable terrain de jeu, qu'on aurait tendance à nommer no man's land, là où la survie prime. Mais son innocence le conservait, le protégeait, le maintenait dans un état psychologique stable.

Un matin, alors que seul le croassement des corbeaux troublaient le silence automnale, une balle fracassa sa fenêtre. Kyle, âgé de cinq ans, fit la rencontre de Chris, un voisin de trois ans son ainé. Ils firent connaissance, et Chris l'invita à se joindre à lui pour jouer au baseball. Lorsque les Raven étaient occupés et que Chris sortait de l'école, ils se retrouvaient toujours derrière le lotissement, pour faire du basket, du foot US, du base ball, du skate... Kyle fut initié à toutes sortes de sports, à la guitare aussi. Chris rêvait de devenir guitariste professionnel dans un groupe de rock, et passait une grande partie de son temps à gratter les cordes de sa vieille guitare sèche. Il en fut donc de même pour lui. Son voisin était devenu sa vie, sa raison de vivre. Il l'admirait, le regardait, l'imitait. Et il apprenait vite. Sa personnalité commença à se développer, sa malice, son arrogance, bien qu'il fut toujours sérieusement dépendant de son ami. Et Chris, lui, se plaisait à être un mentor, un professeur, un grand-frère. Kyle était un enfant qui avait besoin de lui, lui qui n'avait eu que des amitiés superficielles. Leur besoin mutuel de l'autre grandissait toujours, jusqu'à ce que cela devienne indécent, quand Chris atteignit les seize ans et que sa puberté fut en pleine effervescence. Kyle se laissa juste guider, comme à son habitude, il se fit entraîner dans des actes de plus en plus osés, de plus en plus agréables. Il ne se posait pas de question. Il écoutait son frère.

Son ami, son frère, son amant, Chris, lui trouva une nouvelle porte de sortie : une classe spécialisée, accueillant les personnes déscolarisée, les aidant à lire et écrire. C'était une chance inestimable pour Kyle qui, bien qu'il ait réussi à survivre jusque là, était resté analphabète. Il se présenta donc aux cours du soir, apprit très vite, encore une fois, et titilla l'intérêt du professeur. C'était un enseignant de collège, grand, assez beau pour être admiré de tous ses élèves et de ses collègues, il était attentionné et savait comme s'y prendre avec les élèves en difficulté. Il fut particulièrement attentif à la réussite de Kyle, d'abord intéressé par ses capacités puis inondé de tentation, de pensées interdites. Un soir, alors que l'adolescent âgé de quinze ans demandait un peu plus d'explications sur un exercice, le coeur du professeur se mit à accélérer : ils étaient seuls, les autres étaient rentrés, il faisait nuit, et Kyle était tout à lui. Il s'approcha de lui, se pencha au dessus de son épaule, caressa doucement sa peau. Le garçon frissonna, lança une remarque désobligeante, ce qui excita d'autant plus l'homme aux aguets. Si Kyle avait pu courir, il l'aurait largement fui, à force de faire du sport il s'était façonné des jambes véloces, mais il était au piège et son manque de force le trahit. Ses mains, grandes, moites, furent douces et attentionnées, ce n'était pas aussi intense qu'avec Chris, mais ça lui plût. Il continua ces deux relations parallèles jusqu'à ce que son frère aux pointes blondes dressées sur le crâne découvre sa liaison, sa trahison. Il était devenu vraiment grand, possédait des bras bien musclés et était incroyablement attaché à Kyle. Lorsqu'il vit son petit frère et son tuteur dans les bras l'un de l'autre, sa tête explosa, la colère l'envahit. Le combat fut entre les deux amants du petit garçon qui s'était ouvert au monde et en avait découvert les vices. Paniqué, baigné d'incertitude, en proie à une peur mortelle, il saisit une chaise et fonça comme une furie, les yeux fermés, sur les deux hommes qui se battaient violemment. Il voulait que cela cesse, il voulait que cela s'arrête, il voulait juste les séparer. Mais il ne les avait pas écarté, il leur avait fracassé le crâne, à tous les deux.

On peut croire, en lisant cette histoire, que Kyle allait être fou de douleur et se perdre dans les ténèbres. En réalité, le petit bonhomme aux yeux émeraudes resta accroupi, face à ses victimes, les regarda se vider de leur sang, et partit loin de sa demeure familiale sans un mot, sans un sentiment. Tout l'évènement resta enfoui en lui, bien profond, sans qu'il n'en prenne conscience. Son cerveau l'avait immédiatement fermé à la réalité, l'avait coupé de tout sentiment destructeur qui aurait réduit sa vie à néant. Il partit en cavale, ne sachant pas exactement pourquoi...
Mais à l'aube de ses seize ans, il fut attrapé par la police qui avait retrouvé facilement sa trace : il n'avait pas quitté le pays et il y avait eu un témoin oculaire : un élève qui avait oublié son sac et était revenu sur le lieu du crime. Son portrait robot placardé à tous les coins de rues, il ne put cavaler que six mois. Six mois qui furent l'introduction de sa vie actuelle. Sans savoir pourquoi, il cherchait de la chaleur, il cherchait des présences pouvant réchauffer le glaçon qu'était son coeur. Il avait besoin d'être pris, sans relâche. Il écumait les bars se dressant sur sa route et se trouvait des partenaires facilement. Il fut d'ailleurs embarqué par la police alors qu'il était en plein acte sexuel, avec un homme de trois fois son âge.

Déclaré coupable, quarante années d'enfermement.
Dû à son jeune âge, Kyle fut envoyé dans un centre pénitencier pour mineurs. Bondé. Ils étaient parfois jusqu'à quatre par cellule. Il ne s'ennuya pas, coucha avec près de la moitié des détenus. Lorsqu'il allait être envoyé dans une véritable prison, à ses dix-huit ans, il fut finalement invité à sortir. Sortir, lui? Il était accusé de meurtres dont il ne se rappelait même plus, et ensuite, il allait être relâché. On lui fit avaler une gélule étrange. La seule chose qu'on lui dit, c'était qu'il était devenu un vulgaire toutou inoffensif. S'il ne comprenait pas pourquoi il était autorisé à sortir, il comprit bientôt pourquoi il avait été incarcéré. A peine un mois après sa sortie, il eu un terrible cauchemar, il revoyait la scène de crime qui s'était effacée de son esprit volontairement. Chacune de ses nuits fut hantée par son acte paniqué, maladroit, meurtrier. Il revoyait sans cesse le visage de Chris baigné de sang et les yeux sans vie de son prof. Son sommeil sans repos l'amena à cambrioler la maison de la famille de Chris et voler sa guitare, ses médiators. Il travailla dessus avec acharnement, jusqu'au sang. Il devenait dingue, il avait besoin d'une libération que lui apportait vaguement le son de la guitare sèche. Les cheveux de son amant défunt dansaient sous ses paupières et lui brûlaient les joues, il était fatigué mais ne pouvait dormir...

Un jour, alors qu'il s'aventurait dans un club branché à la recherche d'un soupçon de plaisir, ayant décidé de faire le deuil de ses victimes, il aperçu un homme au visage terriblement attirant. L'homme se montra récalcitrant, "1OO% hétéro" comme l'affichaient ses yeux dédaigneux. Mais, sous l'oeil attentif d'un médecin présent par hasard dans la boîte, sa proie devint soudainement très intéressée, presque en chaleur. Kyle s'était concentré, le regardait droit dans les yeux, comme s'il pensait que ça allait changer quelque chose à la personnalité de l'inconnu. Et cela avait bizarrement marché...
Inutile de préciser que le médecin, déjà bien renseigné sur les pouvoirs développés à partir de la P4306, ne mit plus d'une seconde à remarquer le changement de comportement du bel étalon et se pressa d'arrêter Kyle.

Voilà comment le détenu Raven Kyle arriva à SpecialClink.


Dernière édition par Raven Kyle le Dim 16 Nov - 16:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Dossier #01 Raven Kyle   Dossier #01 Raven Kyle Icon_minitimeMar 16 Sep - 17:06

Test Rp :
Comme une ombre du passé, comme une tâche de sang sur le reflet du miroir, un souvenir qu'on aimerait briser. Telle était son enfance. Elle était là dans son esprit, démon hantant chacune de ses nuits. Il n'a pourtant que dix-neuf ans mais sa vie est finie...

La pluie tombait sur la ville, dans les rues, s'insinuait dans les gouttières et retombait sur les pavés. Le cliquetis de l'eau sur les toits et le claquement du vent à travers les volets suffisaient à réveiller n'importe qui, mais ce n'était point cela qui empêchait le petit garçon de dormir. Recroquevillé sur un matelas sale, les yeux ronds, fixés sur le ciel en émois, il ne bronchait pas, seules ses pupilles dilatées exploraient le néant dans lequel le plongeaient les nuages. Le firmament n'était qu'un lourd couvercle le noyant de spleen et de tristesse, mais cette pluie remplaçaient ses larmes incapables de couler. Il était seul, et dehors, tout n'était que reflet de son coeur, fermé, glacial, amer. Bercé par le chaos de sa chambre, le petit garçon se gardait de ressentir quoique ce soit, d'entendre quoi que ce soit. De ses paumes, il pressait les côtés de sa petite tête fragile, il ne vivait qu'au rythme de son pouls, au gonflement de sa poitrine, au clignement imperceptible de ses paupières, tandis que les clore lui était impossible. Il désirait plus que tout tomber dans le calme du sommeil, l'étreinte si chaude de son inconscient, mais il craignait le lendemain, son avenir si incertain. Alors il se complaisait à admirer l'obscurité, ignorant le fracas de bouteilles éclatées contre les murs.

C'était une soirée semblable à tant d'autre, dans ce foyer peu illuminé de rires et de convivialité. Le couple hurlait et l'enfant livré à lui-même voguait dans son monde, ses abîmes dangereuses, créait un abris que le temps briserait, dont il ne sortirait pas sain et sauf. Oui, on oubliait toujours l'enfant, quand on murmurait sur la famille Raven. Les rumeurs ne désenflaient pas, n'avaient pas de raison de le faire d'ailleurs, on discutait, chuchotait, méprisait, mais on ne mentionnait que très peu l'enfant. Avait-il seulement sentit l'air frais du matin, rasé les murs blancs de la petite école, gambadé à travers les hautes herbes du parc? Non, sans doute ne connaissait-il qu'odeur pestilentielle de whisky et de gin, que murs tâchés de sang et de bière, que chambre étroite, tapis crasseux et vêtements trop petits.


- Quoi, ces gens-là ont mis au monde un bébé?!
- Oui, souviens-toi le petit... Kevin ou Kyle je ne sais plus trop. Un nouveau-né décharné, presque sans vie. Quand j'y pense, il doit bien avoir quatre ou cinq ans maintenant. La dernière fois que je l'ai aperçu, c'était à la maternité.


A part les gens qui l'avaient vu le jour de sa naissance, qui avait pu se vanter de l'avoir rencontré? C'était un être non désiré, pas aimé, peu élevé, presque pas nourri. Le matin, lorsque l'aube peignait l'horizon de orange et de rose, lorsque l'homme roupillait encore après une longue journée à boire et la femme était déjà partie travailler, le petit bonhomme se levait, s'étirait de tout son long, puis après un infini bâillement, il vagabondait dans la maison désordonnée et trouvait de quoi manger. Des pâtes crues, des yaourt à la volée... à cet âge-là, le menu était étroitement limité à ses découvertes. On ne lui avait rien dit, rien appris, on avait même oublié son existence. Ce n'était pas vraiment une histoire triste, sinistre, comme on les retrouve dans les fables dramatiques. C'était juste sa propre histoire, un berceau dans lequel il avait grandit, il n'avait connu que ça, c'était pour lui la définition du monde entier : un lieu clos, où il fallait se débrouiller par soi-même, où les étoiles n'étaient qu'un mirage éphémère de grandeur...
Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le petit garçon entendit un choc de verre brisé à la fenêtre de sa chambre.
CLINGG !!!
Le glas de la grande découverte avait sonné, dévastant des certitudes, des croyances basées sur l'ignorance. Lui qui s'était interrogé une multitude de fois sur le fait qu'il existât réellement ou non. Seul un miroir pouvait le réconforter, car ni regard, ni mot ne faisait battre son coeur.
Kyle se pressa de ramasser la balle jaunâtre et se colla contre la vitre. Un jeune homme aux cheveux blonds courrait vers lui, croisait son regard, il semblait gêné, surpris aussi.


- Salut ! Heu, désolé pour la fenêtre. T'as ma balle?

Sans un mot, il lui tendit la main, les yeux écarquillé, comme émerveillé de faire enfin la rencontre de quelqu'un. Il sentit ses doigts frôler sa paume pour attraper son bien. Ils étaient chaud, pleins de vie, ils exerçaient une incroyable attirance sur Kyle. C'était insolite pour lui, il ne savait pas quoi faire, il n'avait encore jamais envisagé de s'ouvrir au monde. Son cerveau fila à mille à l'heure, le sang martelait sa tempe, il ouvrit les lèvres :

- Tu... t'appelles comment?

On ne lui avait pas appris à parler, il avait écouté ses parents, écouté la télévision sans cesse allumée, il s'entraînait dans son coin, mais il n'avait pas encore de vraie pratique. L'inconnu cligna des yeux, le fixa. Il était décidément étonné qu'un enfant puisse habiter ici sans qu'il le sache.

- Chris, répondit-il lentement, et toi t'es qui? J'savais pas que les Raven avaient un gosse ! Bah mon vieux, t'as pas de bol d'habiter dans une famille comme ça... tu viens?

La main qu'il tendit fut comme une bouée de sauvetage, un miracle venu du ciel, venu prendre le petit garçon aux yeux émeraude, le sortir de son taudis misérable. Kyle suivit Chris, et ce fut le début d'une nouvelle histoire.


Hors Rp :

Age : 16 ans

Déjà fait du Rp? Expérience : Déja fait! Mmh, presque un an je crois.

Comment avez-vous connu le fow? Heu, je crois bien que c'est moi qui l'ai créé.

Aimez-vous le design? Ben vouais sinon je l'aurais pas fait comme ça ;]

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